Livres sur l’évangile de Thomas

Une feuille de papyrus du codex II de Nag Hammadi sur lequel on a découvert une version complète de l’évangile selon Thomas.

23 septembre 1986

Jean-Yves Leloup traduit et commente l’évangile de thomas

Jean-Yves Leloup, théologien orthodoxe, est fondateur de l’Institut pour la rencontre et l’étude des civilisations, et du Collège international des thérapeutes. Il est l’un des pionniers de la psychologie transpersonnelle en Europe. Il a publié de nombreux ouvrages chez Albin Michel, dont l’Évangile de Jean, l’Évangile de Thomas, l’Évangile de Philippe, Écrits sur l’hésychasme, Paroles du mont Athos, l’Enracinement et l’ouverture, Manque et Plénitude, Prendre soin de l’Être, L’Évangile de Marie, L’Absurde et la Grâce, Un art de l’attention (tous ces titres sont actuellement en poche), Les Livres des morts (« La Bibliothèque spirituelle »), et Introduction aux « vrais philosophes » (« La Pensée et le sacré »).

 

L’Evangile selon Thomas fut découvert en 1945 aux environs de Nag Hammadi.
C’est une collection de 114 logia ou “paroles nues” attribuées à Jésus le Vivant.
Cet Evangile fut diversement reçu parla critique, si bien qu’à peine sorti de terre, il fut de nouveau recouvert par le sable mouvant des gloses et des polémiques…
Mais la parole respirait sous la cendre…
II importait d’y retrouver l’étincelle cachée afin d’y réveiller – comme au jour de Pentecôte – le feu de son âme.
Cette nouvelle traduction, suivie de son commentaire, n’a pas d’autre but. Elle est dédiée à tous ceux pour qui Evangile signifie Amour et Connaissance, invitation à la Liberté.

 

27 juillet 2021

Israel Nazir ( Les gens du Livre ou ahl al-kitâb (arabe : اهل الكتاب)  traduit et commente l’évangile de Thomas

Selon Wikipedia, La Source Q ou Document Q est une source supposée perdue qui serait à l’origine des éléments communs aux Évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Selon l’hypothèse des historiens, il s’agit d’un recueil de paroles de Jésus de Nazareth qui daterait des environs de l’an 50. L’hypothèse de la Source Q est une conséquence directe de la théorie des deux sources. La théorie des deux sources étant que l’évangile de Marc et la source Q servent de source à l’écriture de l’Évangile de Matthieu et de Luc.

Dans cet ouvrage, je présenterai les arguments qui prouvent que ce recueil des Paroles de Jésus est authentique et qu’il est ce que les historiens appellent la Source Q. Vous trouverez aussi dans cet ouvrage, une biographie historique de Jésus, ainsi qu’une chronologie des événements qui suivirent et qui s’articulent autour de la vie des disciples de Jésus ( L’âge apostolique) enfin, vous trouverez une section de commentaires sur les Logions de Jésus.

Pour conclure cette description, certains, je les entends vous diront à quoi bon, connaitre la parole originelle de Jésus, si les pères de l’église ont décidé de la cacher et de favoriser les bonnes versions du message de Jésus ? Ce point de vue est compréhensible pourtant d’un point de vue philosophique, comment peut-on connaitre la fin du chemin quand on ne connait pas son point de départ ? Sans le recul qui est permis par la connaissance de son origine comment peut-on s’orienter dans ce labyrinthe ?

 

 

Osho (Rajneesh Chandra Mohan Jain (रजनीश चन्द्र मोहन जैन),  dans le Madhya Pradesh –  à PuneMaharashtra), était un gourou indien, plus connu dans les années 1960 sous le nom d’Acharya Rajneesh, puis dans les années 1970 et 1980 sous celui de Bhagwan Shree Rajneesh, et finalement celui d’Osho qu’il avait adopté définitivement.

 

Revivifier la parole du Christ, c’est avant tout ressusciter celui qui l’écoute ; et rares sont les maîtres qui peuvent accomplir cela. Logion après logion, Osho commente ; il dessille le regard et offre ainsi à chacun la possibilité de reconnaître et de partager la richesse de l’Evangile. Plus qu’un livre, c’est une invitation à aller à la rencontre de ” celui qu’on attend “. La seconde partie de ces commentaires paraîtra prochainement aux Editions du Relié. Préface de Jean-Yves Leloup.

 

 

Le texte de l’Evangile selon Thomas fait partie de ce corpus que l’on a coutume d’appeler les Evangiles apocryphes : il a été découvert en 1946 à Nag Hammadi, en Egypte, et se constitue de 114 loggions, paroles attribuées à Jésus et recueillies par l’apôtre Thomas. Revivifier ces paroles du Christ, puissantes de vérité, c’est avant tout ressusciter celui qui les lit. Osho commente ici un choix de ces loggions, il ouvre le regard et nous offre ainsi la possibilité de reconnaître et de partager la richesse d’un Evangile éveillant, qui fut caché. Plus qu’un livre, voici une invitation à aller à la rencontre de ce ” Royaume des Cieux ” qui se trouve en nous.

Frank Lalou, né le  à Marmande, est un écrivainillustrateur et calligraphe français.

En 1985, après un long voyage en Grèce, il calligraphie entièrement l’Évangile de Thomas.

 

En 1990, à l’annonce de la mort prochaine de son père, il retourne à ses sources juives et suit l’enseignement spirituel de certains maîtres comme le Rav Zemour ou le Rav Gronstein. Il rencontre celui qu’il appelle son frère dans les lettres, le rabbin philosophe Marc-Alain Ouaknin. Depuis il voue sa vie à la recherche et à l’interprétation des textes bibliques (il écrit plusieurs livres sur le Cantique des Cantiques, les Psaumes chez Albin Michel).

 

En 1945 à Nag Hammadi en Haute-Egypte, une découverte archéologique aussi importante que celle des manuscrits de la Mer Morte met au jour une bibliothèque gnostique de 1156 pages et 54 titres. Au sein de celle-ci se trouvait l’évangile de Thomas, évangile apocryphe dont la datation remonterait entre le IIIe et le IVe siècle. Cet évangile surprend, car on n’y trouve aucune mention de la biographie de Yeshoua, en l’occurrence Jésus. Pas de naissance virginale, ni de miracle, pas detentation dans le désert, de crucifixion et de résurrection. Uniquement cent quatorze dits du maître. On retrouve les trois quarts de ses logias dans les quatre évangiles canoniques. Mais imaginons un instant que ce livre ait été découvert et lu par un Juif pieux par exemple. Qu’en aurait-il dit ? Telle est la lecture juive et originale proposée par Franck Lalou.

 

 

 

 La lecture que François de Borman propose de l’Évangile de Thomas est infiniment précieuse. »
Jean-Yves Leloup

 

Jusqu’à sa découverte fortuite en Egypte en 1945, l’existence de l’évangile de Thomas était incertaine. Depuis sa publication, il a fait l’objet de plusieurs études. Alliant une approche rigoureuse et sans tabou à un style clair et concis, voici pourtant un ouvrage qui apporte une série de nouveaux éléments, soulignant à quel point ce texte magnifique n’a rien perdu de son actualité. L’évangile de Thomas est en général décrit comme un assemblage de paroles de Jésus sans ordre précis. Pour la première fois, l’auteur démontre qu’il est construit suivant une logique rigoureuse et possède une structure bien définie. Centré sur l’intériorité, cet évangile donne la trame d’un enseignement qui a pour but de mener chaque personne à la sagesse ultime, désignée par le Royaume. Comparant les paroles de l’évangile de Thomas avec celles des évangiles canoniques, l’auteur en dégage le sens précis et explique comment elles s’enchaînent. Il nous mène ainsi dans la profondeur du texte et en souligne toute la richesse et l’étonnante modernité. Cette nouvelle compréhension amène une série d’éclairages passionnants sur les origines de la chrétienté. En particulier, en mettant la personne individuelle au centre de sa pensée, cet évangile remet radicalement en cause le rôle de l’autorité religieuse. Enfin, de multiples arguments sont avancés qui permettent d’affirmer que l’évangile de Thomas est antérieur aux évangiles canoniques et constitue très probablement l’écrit le plus ancien de la chrétienté qui nous soit parvenu. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui, notamment aux Etats-Unis, ont pris l’habitude de l’appeler le 5e évangile.

 

 

Né dans la région du Weserbergland en Poméranie Karl Renz a reçu une formation d’agriculteur, puis d’artiste. Depuis 1980, il vit à Berlin et aux Canaries, où il peint et fait de la musique. Vers 1980, il a connu sa première expérience de mort, et prit conscience de l’immortalité de l’être

 

 

Découvert par hasard vers 1945 en Haute Égypte, le prestigieux Évangile selon Thomas date du IVe siècle. Cet écrit est composé de 114 «logia» ou dits de Jésus, qui révèlent que le Royaume est déjà présent en chacun de nous contrairement aux Évangiles canoniques. Très différent de ceux-ci, ce magnifique texte qui fait de Jésus un gnostique nous invite à une découverte par nous-même de nous-même, le Vivant, qui est notre réalité. Les gnostiques insistent sur la primauté de l’expérience immédiate individuelle.
Émile Gillabert, dont la traduction des logia est reprise ici, s’est particulièrement passionné pour L’Évangile selon Thomas. Il constatait qu’en Orient il existait de très nombreux textes non dualistes qui font défaut en Occident. La découverte de ce texte fournissait la preuve que Jésus avait prononcé des paroles non dualistes témoignant du même éveil que les grands sages d’Orient. Il a fondé l’association Metanoïa dont le but est d’approfondir et de faire connaître L’Évangile de Thomas.
Quelques décennies plus tard, l’association Metanoïa eut la bonne inspiration d’inviter Karl Renz à quatre reprises. Ce livre rapporte l’essentiel de ces commentaires. Les paroles spontanées de Karl – telle une toile d’araignée qui se tisse et se resserre – s’emparent de celui qui s’expose pour lui bloquer toute issue. Un écho non duel et non conventionnel de la gnose véritable.

«Il nous faut, comme nous y invite Jésus, nous dépouiller de tout vêtement personnel. La nécessité de cet abandon est soulignée d’un bout à l’autre des 114 logia», souligne Émile Gillabert, rejoignant ainsi Karl : «Cela, c’est la nudité absolue. Et cela, c’est Jésus.»

 

 

 

Charles Rittmeyer est un théologien protestant libéral et pasteur suisse, né le , à Saint-Loup, dans le canton de Vaud, et mort le .

 

Très tôt, le théologien suisse Charles Rittmeyer se heurte aux distorsions de vingt siècles d’interprétations, ce qui lui vaut la fronde des théologiens traditionnels. S’il est consacré pasteur en 1948, il sera destitué cinq ans plus tard, accusé « de ne pas prêcher la foi commune ». La démarche, choisie et exploitée par Rittmeyer ne permet-elle qu’une nouvelle interprétation – subjective comme toutes les autres – ou sa façon d’aborder les textes autorise-t-elle une reconstitution-compréhension objective – donc définitive, indiscutable parce que parfaitement fondée – de l’enseignement de Jésus ? Rompu aux questions de méthode par sa formation d’ingénieur, Rittmeyer suivit un cheminement analytique logique qu’il développa dans « Les Paroles cachées de Jésus de l’Évangile selon Thomas, interprétées à la lumière de la Pensée de Jésus telle qu’elle se présente dans les évangiles canoniques de Matthieu, Marc, Luc et Jean ». Ce sont ces feuillets mensuels, parus entre 1962 et 1971, que le Fonds en faveur des activités du pasteur Rittmeyer propose dans cette édition unique et raccourcie. Un hommage indispensable à un théologien moderne, résolument en avance sur son temps.

 

 

Mario Pincherle ( Bologne , 9 juillet 1919 – Bientina , 23 septembre 2012 [1] ) était un chercheur connu principalement pour ses publications sur des sujets pseudoscientifiques de paléotechnologie et d’ archéologie mystérieuse .

 

 

Le témoignage de Thomas nous offre une lumineuse représentation de Jésus, irrésistible si on l’aborde l’esprit ouvert et sans préjugés. Le cinquième évangile nous parle d’un Christ non seulement divin mais aussi humain, tendre, drôle, aimant la joie, maître de la Connaissance.

L’évangile de Thomas est l’évangile de l’Amour : l’amour de la connaissance pour tous les hommes de toute époque et de tout lieu, de la recherche infinie de la vérité.

Sa datation et son incommensurable valeur historico-spirituelle en font le premier évangile. Toutefois, il a pendant très longtemps été relégué parmi les écrits apocryphes, comme tous les codex retrouvés à Nag Hammadi.

Cette version restitue le texte copte original et en propose une traduction fidèle. Mario Pincherle nous fait le don d’un extraordinaire document spirituel dans toute sa splendeur.

JÉSUS A DIT : “Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher jusqu’à ce qu’il trouve. Lorsqu’il trouvera, il sera troublé Et, étant troublé, il fera des choses merveilleuses et régnera sur le Tout.”

 

L’Évangile copte de Thomas se compose de cent quatorze Iogia ou sentences attribuées à Jésus mais ne rapporte rien de son ministère, de sa passion ou de sa résurrection. II diffère un peu en cela, des autres textes trouvés en 1945 à Nag Hammadi, en Haute-Egypte, bien qu’il ait des liens avec certains d’entre eux, tels l’Évangile de Philippe ou la Pistis Sophia. Alors que les autres se distinguent sensiblement, à peu près la moitié des paroles de l’Évangile de Thomas sont pratiquement identiques à leurs équivalents synoptiques, mais elles ne sont presque jamais accompagnées des éléments interprétatifs que l’on trouve dans les Évangiles canoniques. On ne trouve, ainsi, ni allégorie ni référence à l’avenir ou à la fin des temps. Le nouvel Évangile met fortement l’accent sur la démarche individuelle, sur le Royaume intérieur ” qui est déjà là mais que les hommes ne voient pas “. Par là, il rejoint les grands enseignements de l’Orient. La référence à une révélation cachée traduit une perspective gnostique dont cette traduction rend bien compte. L’association Métanoïa, qui a été constituée pour approfondir et faire connaître cet Évangile, poursuit ses recherches depuis plusieurs années. Elle réunit parmi ses membres des compétences diverses qui ont permis d’accomplir un travail d’équipe répondant à la fois aux exigences de la science et à celles de la métaphysique.

 

 

Régis Moreau est hypnothérapeute, enseignant d’Aikido et de relaxation. Docteur en sociologie

 

Est-il possible de transformer sa vie ? Comment atteindre la liberté et l’amour inconditionnel ?

L’enseignement de l’évangile selon Thomas véhicule une sagesse universelle et salvatrice. Son message libérateur apporte, à celui qui sait l’entendre, les moyens d’une réalisation de l’être, ouvrant la porte d’une paix éternelle. Cette porte n’est pas à chercher à l’extérieur de nous, ou dans un au-delà fictif, mais elle est en chacun de nous.

L’appel lancé par Jésus, relayé dans cet évangile, consiste à faire l’expérience de la liberté et du bonheur, en délaissant le superflu qui nous remplit, en se vidant du mental. Il s’adresse à tous, car chaque homme a « dans son champ un trésor caché » qu’il méconnaît. « En labourant, il trouvera le trésor » (logion 109).

En des termes simples et puissants, ce livre propose une lecture capable de transformer notre vie en parvenant à la Gnose, la Connaissance de la Source du Tout. À « celui qui boira (…) les choses cachées se dévoileront à lui » (logion 108).

Dans cette nouvelle édition, le lecteur trouvera le texte complet de l’évangile selon Thomas.

Extrait :
“Cette richesse inhérente, le texte le doit à sa fidélité aux propos de Jésus (…) La Bonne Nouvelle est annoncée à l’état pur. Que l’on soit clair ! Il ne s’agit pas ici d’une liste de règles soit disant ésotériques ou encore d’un propos “pseudo-spirituel” (…) L’enseignement abordé (…) est celui d’un maître véritable : Jésus. Certains l’ayant écouté de vive voix en ont été choqués ou encore scandalisés (…) D’autres, après un travail d’ascèse, y ont découvert une source vive et inépuisable qui a étanché à jamais leur soif d’absolu.”


Régis Moreau s’est spécialisé dans l’approche de l’Evangile selon Thomas, et dans le christianisme primitif. Par ses moyens, il tente de faire connaître et de diffuser ce texte spirituel authentique, qui éclaire merveilleusement l’homme dans sa quête du Soi.

Ses lecteurs en parlent ainsi :
– “A lire de toute urgence”
– “Je l’ai lu et relu et je ne m’en lasse pas”
– “c’est une belle enquête réalisée avec objectivité, ça nous renvoie aux origines de la Chrétienté”

 

 

Bernard Luguern est un spécialiste du Christianisme primitif, du Gnosticisme et des évangiles apocryphes. Après avoir proposé un ouvrage sur l’Évangile selon Thomas, un texte majeur dans l’histoire de l’Humanité, redécouvert en Egypte en 1945, il travaille sur une nouvelle lecture de l’Évangile selon Jean et sur la composition des évangiles. Ce n’est pas une approche religieuse qu’il propose dans ses livres, mais une philosophie de vie.

Il cherche à montrer l’existence d’une Sagesse primordiale et éternelle qui se perpétue à travers des philosophes grecs comme Platon ou Héraclite d’Éphèse, de soufis comme Ibn Arabi ou Rûmî, de l’Advaita Vedanta, l’approche non-dualiste indienne, des enseignements de Jésus, ou à travers des maîtres spirituels comme Thérèse d’Avila, Maître Eckhart et, plus près de nous, Etty Hillesum.

Il est coach et conférencier. Il vit à Paris.

 

Cet ouvrage est une version abrégée du livre « Explorer son Royaume Intérieur » paru en 2019 et permet de se familiariser avec l’œuvre de Thomas, le frère de Jésus. L’Évangile selon Thomas, redécouvert en Égypte en 1945, est l’un des joyaux de la spiritualité universelle. Il est considéré par certains exégètes comme le cinquième Évangile. Il contient 114 paroles ou logia attribuées à Jésus, dont une quarantaine d’inédites.
La raison d’être de ce recueil de paroles a intrigué les chercheurs depuis sa découverte dans une jarre enterrée près de Nag Hammadi. Bernard Luguern révèle le secret de cet Évangile. De plus, l’auteur propose une traduction accessible en français courant de ce joyau de la spiritualité universelle et des clés de lecture pour chacun des logia.
Ce livre fascinant emmène le lecteur dans un voyage en sept étapes (les sept provinces du Royaume) vers la plénitude et la félicité. L’Évangile selon Thomas est un guide pour la pratique spirituelle et une philosophie de vie. Il peut transformer votre vie comme il l’a déjà fait pour de nombreux lecteurs. Un livre à lire absolument pour les aspirants spirituels, quelle que soit leur origine.

Bernard Luguern est chercheur et conférencier dans les domaines du Christianisme primitif, de l’Hindouisme et du Gnosticisme.
 

Henri-Charles Puech, né à Montpellier le  et mort le  à Fontenay-lès-Briis est un historien des religions français qui occupa la chaire d’histoire des religions du Collège de France de 1952 à 1972.

 

D’Henri-Charles Puech (1902-1986), peu d’écrits sont accessibles autrement que par la consultation des revues savantes. Depuis longtemps, la nécessité se faisait sentir d’un recueil des principaux articles et cours consacrés à la Gnose par le professeur au Collège de France. La réunion de ces travaux montre la continuité d’une recherche patiemment poursuivie depuis une cinquantaine d’années, et dont les étapes ont été marquées par deux révolutions successives : la découverte d’un ensemble de documents manichéens au Fayoum, en 1930, et celle d’une «bibliothèque» gnostique à Nag Hammâdi (Haute-Egypte) en 1946. Certaines des études ici recueillies s’attachent aux documents nouveaux point par point ; d’autres proposent des vues générales sur cette attitude tout ensemble religieuse et spéculative que l’Histoire des Religions désigne du nom de Gnose, étudiée telle qu’elle a été et telle qu’elle est.
 

 

 

 

Le présent livre est constitué de deux ouvrages écrits, à l’origine, indépendamment l’un de l’autre, mais qui ne pouvaient que se retrouver en un seul. Tout comme l’enseignement salvateur qu’ils transmettent, ces deux devaient devenir Un, pour révéler pleinement ce qu’ils véhiculent l’un et l’autre. Le premier de ces livres s’intitule les « Clefs du Royaume Éternel », et se présente comme une recherche centrée sur les relations entre Jésus et l’un de ses disciples : Judas Thomas Didyme.L’enquête plonge au cœur même des origines du mouvement de Jésus et des évènements qui le marquèrent.Derrière l’histoire officielle, écrite par ceux ayant imposé leur vision de l’enseignement de Jésus, au-delà de leurs retouches des textes, de leurs grimages des évènements, c’est une tradition condamnée à la clandestinité qui remonte à la pleine lumière.Cette dernière est celle de Judas Thomas, jumeau spirituel de Jésus, sans doute le seul disciple ayant atteint l’essence de l’enseignement du maître. Pourquoi ce disciple a-t-il été diffamé ? Pourquoi son enseignement, pourtant dans la ligne authentique de Jésus, a-t-il été combattu ? Les réponses à toutes ces questions essentielles sont apportées et présentées de façon objective et précise.Le second ouvrage, intitulé « L’évangile selon Thomas », offre, quant à lui, les paroles authentiques de Jésus, recueillies par Judas Thomas.Ce disciple, reconnu du vivant du Maître comme le seul ayant connu la Vérité, a su noter et transmettre l’enseignement reçu. Exhumé en 1945, en Égypte, il a profondément bouleversé les certitudes propres aux scientifiques et aux croyants. En effet, son évangile, protégé par les sables du désert, n’a pas subi les déformations doctrinales ayant affecté tous les autres textes. Son contenu, non pas bâti sur des dogmes, des prophéties ou des espoirs de jours meilleurs, livre le formidable message salvateur de Jésus : la présence du Royaume, ici et maintenant, en chacun de nous. On mesurera, à la lecture du texte de Judas Thomas, le fossé qui sépare l’enseignement originel du Maître, et ce qu’en ont fait ses continuateurs (Paul en tête, à travers les évangiles canoniques) qui n’ont pas su le comprendre et le vivre.Après ces deux réunis en un seul, gageons que cet Unique saura répondre à toutes les questions que se pose le lecteur-chercheur, aussi bien sur le plan de l’histoire que sur le plan de la spiritualité. Sur ce dernier point, le plus important, il ne fait aucun doute que l’enseignement du maître rapporté par Judas Thomas est celui de la Sagesse authentique. Ses sentences sont comparables à toutes celles énoncées par ceux ayant bu à “la source bouillonnante où tout jaillit”. Ces ressuscités (ou ces éveillés), quel que soit leur lieu, leur époque, leur contexte socio-historique témoignent de la même expérience, véhiculent la même Gnose (Connaissance).(A noter : le lire présente une traduction complète de l’évangile selon Thomas)Régis Moreau s’est spécialisé dans l’approche de l’Evangile selon Thomas, et dans le christianisme primitif. Par ses moyens, il tente de faire connaître et de diffuser ce texte spirituel authentique, qui éclaire merveilleusement l’homme dans sa quête du Soi.Ses lecteurs en parlent ainsi :- “Travail absolument remarquable de documentation historique – d’une très grande érudition et d’une parfaite honnêteté intellectuelle”- “Thèse inédite et bouleversante”- Un livre impressionnant”- …

 

Jésus a dit : Que celui qui cherche ne cesse de chercher jusqu’à ce qu’il trouve. Logion 2. Ce que l’on recherche, c’est soi-même. C’est pourquoi toute recherche extérieure s’avère finalement vaine. Vous pouvez rechercher la richesse, mais c’est vous-même que vous cherchez. Lorsque vous parvenez à la richesse, vous en réalisez alors toute la vanité ; vous avez la richesse, mais vous restez insatisfait. En fait, ce n’est pas du tout la richesse que vous recherchiez, vous avez recherché de la vie, plus de vie, de la vie en abondance, vous cherchiez une vie que la mort ne pourrait pas détruire. Mais lorsque vous mourrez, comment pourrez-vous emporter quelque chose de ce monde dans l’autre ? Aussi soyez celui qui accumule de la conscience, qui cultive la vigilance, car cette conscience est votre moi le plus intime. Cette conscience est seule à aller sur l’autre rive après la mort, seule cette conscience appartient à l’autre rive. La première partie de ces commentaires est parue aux Editions du Relié.

 

Fondateur de la Chithérapie et du Karaté sophrologique, Jean-Paul Guyonnaud est un scientifique qui maîtrise en outre dix disciplines de thérapie naturelle.Il propose une méditation sur l’évangile de Thomas à l’usage des croyants et des incrédules

L’auteur de ce livre, spécialiste des États de Conscience Libérateurs, est médecin. Comme tel, il s’intéresse aux problèmes de santé, et s’est aperçu des aspects négatif et positifs du doute. Or, l’apôtre Thomas a connu le doute. Il a voulu étudier les choses de près, en touchant les plaies du Christ après sa Résurrection. Derrière l’angoisse, se dessine la peur de la mort ; quant à la dépression, elle n’est très souvent qu’une crise spirituelle. Le Dr Guyonnaud propose, à partir de l’Évangile de Thomas, des techniques pour lutter contre le stress, l’angoisse, la dépression, les mauvaises habitudes et d’autres maladies. Il insiste sur la méditation, Voie de l’Éveil. L’Évangile de Thomas, véritable introduction à la gnose chrétienne, permet de retrouver en soi la vérité de Dieu. Il n’y a pas l’ombre d’un doute qui tient Thomas pour le seul initié de ses apôtres. ” Avez-vous donc dévoilé le commencement que vous cherchiez la fin ? ” reproche le Christ à ses disciples. Chacun doit faire la différence entre ce qui est de l’ordre du périssable est de l’impérissable. Faire le deux-UN, tel est le message de cet évangile ” Soyez passants… ” recommande le logion 42, c’est-à-dire soyez méditatif, ne vous identifiez à rien, ne tombez pas dans le piège de l’illusion, dépouillez-vous du superficiel, allez à l’essentiel, vers Celui qui est Vivant. Pour avoir accès à la Conscience Supérieure travailler sur soi. L’Évangile de Thomas est un processus de dévoilement pour parvenir au Réel, à l’Authentique à la Sagesse. II nous montre comment ne pas être un cadavre en découvrant le trésor caché qui est en nous.

 

 

 

Découvert en 1945 en Haute-Égypte, L’Évangile de Thomas est une collection de cent quatorze sentences ou logia attribuées à Jésus. Très différent des évangiles canoniques, il ne constitue pas un récit de sa vie. Il n’annonce rien, ne prédit rien, mais présente des paroles du Maître qui auraient été recueillies par l’apôtre Thomas. Traduites par Jean-Yves Leloup, ces paroles, à la manière des kôans zen, sont autant d’énigmes qui peuvent révéler à l’homme ce qu’il porte en lui depuis toujours.
L’Évangile de Thomas a marqué en profondeur le cheminement spirituel de Frank Lalou et sa démarche artistique. Ses créations, basées sur l’alphabet copte, sont le résultat d’une double recherche où alternent les gestes occidentaux et les traits d’inspiration japonaise.

1995

de Emile GillabertPierre Bourgeois

 

 

 

19 janvier 2009

L’Évangile copte de Thomas se compose de cent quatorze Iogia ou sentences attribuées à Jésus mais ne rapporte rien de son ministère, de sa passion ou de sa résurrection. II diffère un peu en cela, des autres textes trouvés en 1945 à Nag Hammadi, en Haute-Egypte, bien qu’il ait des liens avec certains d’entre eux, tels l’Évangile de Philippe ou la Pistis Sophia. Alors que les autres se distinguent sensiblement, à peu près la moitié des paroles de l’Évangile de Thomas sont pratiquement identiques à leurs équivalents synoptiques, mais elles ne sont presque jamais accompagnées des éléments interprétatifs que l’on trouve dans les Évangiles canoniques. On ne trouve, ainsi, ni allégorie ni référence à l’avenir ou à la fin des temps. Le nouvel Évangile met fortement l’accent sur la démarche individuelle, sur le Royaume intérieur ” qui est déjà là mais que les hommes ne voient pas “. Par là, il rejoint les grands enseignements de l’Orient. La référence à une révélation cachée traduit une perspective gnostique dont cette traduction rend bien compte. L’association Métanoïa, qui a été constituée pour approfondir et faire connaître cet Évangile, poursuit ses recherches depuis plusieurs années. Elle réunit parmi ses membres des compétences diverses qui ont permis d’accomplir un travail d’équipe répondant à la fois aux exigences de la science et à celles de la métaphysique.

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